mercredi 9 octobre 2013

Le pot de terre contre le pot de fer - Épisode 2

Le pot de terre contre le pot de fer
Épisode 2


Le week-end du sept et huit septembre se déroula bien. Entre le nettoyage de quelques jouets de mes enfants mais aussi leurs devoirs,  les petits plats concoctés avec amour pour ma petite famille, sans oublier un peu de voyage sur le web avec « Le livre de Mowgli » et « Les voyages d’Antoine ».



Pendant la sieste de mes Loulous, l’idée de tirer profit de nos tribulations me vint. Oui, après tout, pourquoi ne pas écrire toute une série.



Une série racontant ma vie,  avec les hauts et les bas, montrant qu’ à chaque problème il y a une solution … même si parfois, la solution n’est pas celle que l’on souhaite et qu’il est toujours possible de prendre ou reprendre  les choses comme elles viennent en les ajustant selon nos désirs et nos possibilités.
 

Après quelques renseignements sur Google pour le fonctionnement, je commence par en parler à mon mari car il y a plus d’idées dans deux têtes que dans une.
Ça y est, la décision est prise, et avant l’ouverture de mon blog, je commence mes brouillons pour ne pas démarrer avec un blog vide.
En conclusion, un week-end très enrichissant et plein de projets !


Lundi neuf septembre, n’ayant toujours pas de nouvelles de notre banque, à qui nous avions demandé à cinq reprises toutes les copies de nos relevés de banques, nous réitérons notre demande. Notre conseiller bancaire (si l’on peut appeler ce genre de personne comme cela) nous répond d’un mail léger (d’un ton populaire) qu’il n’avait pas reçu notre demande et qu’il nous adresserait dans le courant de la semaine ce qu’ils pourraient nous imprimer en agence en nous demandant de le renseigner sur les dates.
Énervés par leur mollesse et leur irresponsabilité, nous leur demandions à nouveau de faire diligence à nous envoyer tous les bordereaux depuis le début et ce pour nos comptes personnels comme nos comptes professionnels.

Cette journée du neuf septembre, nous reçûmes enfin un courrier de notre assureur, nous réclamant une somme de plus de mille euros mais sans réponse à notre demande à ce qu’ils fasse leur travail qui était de faire dresser un constat d’expert pour être enfin dédommagés de cette catastrophe.
Mon mari continua les réponses aux courriers du jour, en leur envoyant par lettre recommandée avec accusé de réception une autorisation de déduction de la somme qu’il nous demandait contre celle qu’il nous devait.
L’attente du remboursement continue.

De mon coté, j’informe le peu de famille avec qui nous sommes en contact régulier ainsi que nos quelques amis du blog à venir.
J’avance à petit pas, car ce travail ne peut se faire que pendant la sieste de mes enfants et le soir lorsqu’ils sont au lit.

Toujours dans les essais des robots que mon mari programme de jour comme de nuit avec quelques heures de repos, aujourd’hui, nous en testons un nouveau.
Ils marchent presque tous, mais pas encore comme nous le souhaitons… alors mon amour travaille sans relâche.

Jeudi 19 septembre, mon beau-père devrait nous rejoindre pour quelques jours. Sa présence nous faisant beaucoup de bien et avons hâte de nous retrouver ensemble.

Notre amie qui nous a aidé avec son mari après l’incendie m’informe que les travaux,  que nous leur avons demandés sur notre nouvelles voiture familiale d’occasion,  réalisés par son mari et son beau père sont finis en m’envoyant des photos de leur chef-d’œuvre.
Un véhicule refait presque à neuf ! Car nous ne faisons pas les choses à moitié, lorsque nous prenons une occasion, nous n’avons pas peur de faire ce qui va avec pour une durée de vie plus valable.
Par chance nous avions commandé et payé ces réparations à nos amis avant l’incendie !


Cette nouvelle tomba à merveille car mon beau-père nous rejoignant en fin de semaine pourra  accompagner mon mari pour aller chercher le véhicule en passant par notre ruine pour y récupérer les dernières choses restées dans le jardin. Les bacs à fleurs en bois  que nous n’avions pas fini d’aménager, quelques outils qui étaient restés dehors avec quelques jouets des enfants, nous essayons de récupérer le maximum de ce qui est récupérable.

La semaine passa et s’améliora dès le jeudi avec mon beau père qui nous  rejoignit jusqu’au dimanche.
Des moments chaleureux …
De bons petits plats partagés… que vous connaîtrez bientôt, si ce n’est déjà fait pour certains.

Le vendredi 13, nous reçûmes enfin les bordereaux bancaires que le banquier a pris soin de nous facturer presque quatre cent euros pour frais d’impression et d’envoi… alors qu’il aurait été si simple de nous les envoyer par e-mail. Encore des frais injustifiés qui nous apporterons un bon point pour notre défense au tribunal, lorsque le moment viendra.

Le samedi 14 septembre, après un bon moment d’écritures qui a duré quelques jours et les corrections et bons conseils  de mon beau père, j’ai publié mes deux premiers articles  « L’incendie » et  « Notre vie suite à l’incendie » de ce blog.

Mon beau-père nous quitta en fin de semaine.
Dès qu’il part, nous attendons toujours avec impatience qu’il nous rejoigne.

Le dimanche après midi, je retrouve dans les sacs ramenés de notre ruine, mon cahier de recettes de cuisine contenant mes cours de l’année 1990 lorsque j’étais au collège, en classe tertiaire.
Une mine de renseignements et de bonnes recettes que vous retrouverez prochainement sur mon blog dans « les bonnes choses »


Une nouvelle semaine commence avec un lundi sans courrier.
Mon mari s’est présenté à l’audience contre la banque.
Après trois heures d’attente, le juge reporte l’audience suite au fait que la partie adverse n’avait pas tous les documents que nous avons pourtant fait porter par huissier à la banque.

Mon mari de retour du tribunal installa le toboggan, le jeu à bascules et les draisiennes de nos enfants au deuxième étage très peu chauffé.
Avec un bon pull, c’est supportable et mieux que si les enfants jouaient dehors car le vent froid fait son grand retour.

Mardi 17 septembre, nous accusons réception d’un courrier recommandé du tribunal pour contrainte de payer des sommes injustifiés au R.S.I. (sécurité sociale des indépendants).

Mon mari répondit à ce courrier par un autre courrier en recommandé avec accusé de réception dans lequel il fit opposition à contrainte en sollicitant un débat contradictoire devant le tribunal des affaires de la sécurité sociale.
N’est-ce pas abusif me demanderez-vous ?
Hé bien non, car notre société immobilière n’est pas soumise au RSI et qui plus est nous n’avions aucun salaire de la part de celle-ci. C’est au contraire la société qui nous doit de l’argent à ce jour car nous avons financé personnellement les apports nécessaires à son bon fonctionnement depuis sa création.
Le RSI est une catastrophe absolue, de nombreux artisans prenant leur retraite ne sont pas indemnisés pour de simples problèmes de pertes de dossiers ou de mauvaise volonté.

Ce mardi après midi fut pour moi un bons moment d’écriture et de mails échangés avec ceux que nous aimons.
Le cousin de mon mari m’écrit son moment passé à Marseille pour le travail.
Tout ceci me rappela mes trois semaine d’hospitalisation pour mon opération difficile mais très positive, nos ballades sur les calanques,…  que vous connaîtrez prochainement sur le blog.



Le temps passe, mon mari fait tester son robot par deux amis, car il est toujours mieux d’avoir des critiques extérieures, mais le travail est loin d’être fini car ce n’est pas avec cette avancée qui reste petite par rapport au projet que nous redémarrerons notre vie.

De mon coté deux nouvelles recettes figurent sur mon blog. Le travail avance peu à peu.
Un jour, peut-être arriverais-je à publier un livre ?


Le lendemain, j’ai de nouveaux échanges avec la cousine de mon mari que je considère comme ma sœur et qui en tant qu’institutrice, me conseille pour l’éducation de mes enfants. Merci à Toi L., sans oublier les cadeaux que Vous avez Tous fait à nos Loulous.

Mes enfants progressent très bien car ma fille qui n’a que quatre ans et demi commence à lire les syllabes. Mon fils de deux ans et demi colorie ses dessins sans beaucoup dépasser et assemble une dizaine de puzzles, de trois à six pièces chacun, tous mélangés ensemble.

Nous sommes tellement fatigués de cette situation qui change complètement du rythme que nous avions avant, mais avec encore plus de stress, que nous nous rattrapons par une petite sieste devant l’émission « fourchette et sac à dos » pendant celle des enfants.
Un petit peu de détente qui remplace un peu les moments que nous avions devant nos DVD d’Antoine et ses voyages.
Tant que nous resterons dans cette maison, le rythme de vie ne sera pas facile avec tous les bruits de la rue.
La pièce principale de vie n’est pas encore finie et nous ne pouvons pas continuer les travaux pour le moment faute d’argent … Mais c’est déjà bien d’avoir un toit qui abrite une maison de huit pièces sur trois niveaux.
Et puis cela ne durera qu’un temps… Que j’espère le plus court possible.



Nous sommes impatients de recevoir des nouvelles, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, car il faut que cela avance…
A chaque problème une solution, nous sommes prêts à nous battre et nous attendons.  
Rien n’est plus stressant que d’attendre,… Sans savoir ce qui nous attend.


A très bientôt pour la suite.

M.

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